Hôpitaux militaires 108 Viêt Xô, Val de Grâce, gélatine de foetus, santé des dirigeants communistes

 

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La médecine communiste vietnamienne est la médecine la plus inique du monde.

Plus le cadre est d'un rang élevé, plus il jouit de privilèges - les uns visibles et les autres discrets : logement, véhicule pour ses déplacements, nourriture, boisson, traitement médical prioritaire dans des hôpitaux comme celui équipé à Hànôi par l'Union Soviétique, Viêt Xô clinique A10 et A11, où les techniques et les médicaments les plus modernes sont à sa disposition. Ces privilèges sont d'ailleurs étendus aux épouses, aux enfants, aux petits enfants, aux gendres et aux brus des membres de la nomenklatura, qui bénéficient d'une "politique de tolérance".

Ðô Muoi souffrait notamment  depuis longtemps de troubles du sommeil et de troubles mentaux, pour lesquels il subissait des traitements en Chine.

Après la chute du Mur, les hauts dirigeants communistes accompagnés par leur médecin et leur famille sont soignés par les ennemis d'hier à l'hôpital militaire français du Val de Grâce : Lê Ðuc Tho pour le cancer de prostate, Nguyên Co Thach pour la valvulopathie,...La France se substitue à l'ex-URSS et l'ex-République Démocratique Allemande (Allemagne de l'Est) pour soigner les dictateurs et les ex-terroristes "Les dictateurs au placard", disait Kouchner.

A Sàigòn (HCMV), l'hôpital Thông Nhât (ex Vì Dân) est réservé aux cadres spécialisés et l'hôpital Nguyên Trai (5ème arrondissement) aux cadres secondaires.

Aux pauvres, les hôpitaux à bout de souffle, les mouroirs et les misérables "centres de santé communautaires" desservis par un personnel sous-payé et incompétent, et des médecins, qui n'en sont pas. Les dépenses consacrées à la santé et à l'éducation sont dérisoires : en 1997 le budget de la santé était de 3 dollars par habitant.

L'écrivain nord vietnamien Nguyên Huy Thiêp raconte dans une de ses nouvelles la consommation des gélatines de foetus humains comme fortifiants par les dirigeants communistes vietnamiens. Un écrivain rescapé de camp de rééducation Hoàng Hai Thuy explique la composition de cette panacée spéciale appelée Cao Nguoi (Nhân Cao, Rengao), ce sont des extraits de viande et de cartilage de foetus humain provenant des avortements d'adolescentes primipares fabriqués par l'Institut de Médecine Traditionnelle du Peuple (p 234).

Un autre écrivain rescapé Vu Thu Hiên décrit l'existence d'une Commission à la Protection de la Santé (Ban Bao Vê Suc Khoe Trung Uong), qui prend en charge la santé des membres du politbureau, et fournit aux dirigeants communistes des étudiantes pour soigner leur santé physique et sexuelle, des médecins spécialistes particuliers,...

Hôpitaux

1954

L'ancien "Hôpital Lanessan" devenu d'abord "Hôpital 303" puis "Hôpital de la Croix Rouge Soviétique" environ 1,500 lits
L'ancien hôpital "Yersin" maintenant dénommé "Phu Doan" et son annexe de l'autre côté de phô Tràng Thi (ancienne rue Borgnis-Desbordes)

"section poliomyélitique"

environ 1,000 lits

32 lits

L'"Hôpital Bach Mai" (ancien "Hôpital Robin") 1,400 lits

1 L'ancien "Hôpital Lanessan" devenu d'abord "Hôpital 303" puis "Hôpital de la Croix Rouge Soviétique", compte environ 1,500 lits. Dans le temps, cet hôpital exclusivement réservé aux militaires et fonctionnaires français, n'admit jamais de Vietnamiens; dès l'installation du nouveau régime au Nord Viêt-Nam, il fut transformé en hôpital militaire pour les grands blessés de Diên Biên Phu, seuls 2 pavillons étaient réservés aux civils de choix c'est-à-dire aux fonctionnaires du régime, aux membres du corps diplomatique et aux techniciens des "peuples amis"... A "Lanessan", des travaux de réfection commencèrent, bien que les bâtiments aient été laissés en parfait état, mais il fallait prouver que l'on faisait mieux que les colonialistes : quelques cloisons furent abattues et d'autres élevées, puis l'ensemble fut repeint. L'armée française ayant en vertu des Accords de Genève replié tout son matériel, on dota l'hôpital de salles d'opération dignes de ce nom, d'installations de radiographie, de rayons X, de diathermie, et on remeubla chambres et salles, les garnissant d'appareils de T.S.F., afin que les malades continuent à jouir des "bienfaits" de la propagande. Une bibliothèque marxiste-léniniste ne fut pas oubliée; la pharmacie, la stérilisation, les salles de pansements, la blanchisserie et la cuisine furent de même réaménagées. Puis l'"Hôpital 303" commença à fonctionner avec un imposant personnel soviétique de 120 personnes, qui devait guider et conseiller les "camarades" vietnamiens... Quand on jugea les Vietnamiens capables de faire marcher l'hôpital, une cérémonie solennelle fut organisée, au cours de laquelle il fut déclaré que la Croix Rouge Soviétique faisait don d'un hôpital portant son nom au peuple vietnamien : supercherie, qui ne trompe que ceux qui ne sont pas renseignés. Les techniciens reprirent les uns après les autres la route de Moscou, et seule la doctoresse resta avec un électricien. Tandis que l'"Hôpital de la Croix Rouge Soviétique" est destiné exclusivement aux habitués du "Kremlin vietnamien", son ancienne annexe, le nouveau "303" fonctionne uniquement pour les can-bô assez importants. C'est ainsi que les tenants du "pouvoir du peuple" - à l'image des pires colonialistes - songent d'abord à leur propre santé avant de se soucier de la "santé publique".

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2 L'ancien hôpital "Yersin" maintenant dénommé "Phu Doan" et son annexe de l'autre côté de phô Tràng Thi (ancienne rue Borgnis-Desbordes) totalisent à eux 2 environ 1,000 lits. Réservé aux cas chirurgicaux, cet hôpital a surtout reçu pour la formation du personnel et l'équipement matériel l'aide des Allemands; et c'est encore un chirurgien allemand, qui le dirige. Il est réservé aux can-bô et aux militaires de rang inférieur, et aussi ... en surplus à la population. Un service de consultations est attaché à cet hôpital pour les maladies de la peau, les maladies du système nerveux, et l'on y donne aussi les soins dentaires, mais les malades sont si nombreux et le personnel qualifié si réduit qu'il faut attendre 15 jours à 3 semaines avant d'être reçu; malheur à celui qui souffre d'un abcès dentaire ou d'un début de sinusite. En juillet 1958, la propagande a fait grand bruit autour de l'"achèvement" - il semble à entendre cette propagande qu'un travail considérable a été mené pour atteindre le but recherché pendant plusieurs années ! - d'une "section poliomyélitique" à l'hôpital Phu Doan. Organisée avec l'aide des spécialistes soviétiques et allemands, elle comprend "3 grandes salles" avec au total...32 lits.

3 L'"Hôpital Bach Mai" (ancien "Hôpital Robin") avec ses 1,400 lits, est réservé à la médecine générale avec en plus un service d'oto-rhino-laryngologie. Il faut là aussi retenir son tour et attendre 6 mois et plus pour l'ablation d'amygdales, le seul chirurgien spécialiste étant littéralement débordé de travail.

4. Hànôi possédait jusqu'aux Accords de Genève une clinique privée dirigée par les Soeurs de Saint Paul de Chartres, où tous les chirurgiens de la ville pouvaient opérer et tous les médecins hospitaliser leurs malades... Mais très vite cette oeuvre privée porta ombrage aux dirigeants, qui cherchèrent à s'emparer de la clinique : les Soeurs durent subir leurs exigences et signèrent un contrat de location; ayant abandonné le reste de la clinique après inventaire de son matériel, elles furent reléguées dans la partie de l'établissement, qui a toujours été leur communauté. Il leur restait en outre une chambre transformée en salle de pansements, où elles donnaient encore quelques soins aux Français. Un contrôle strict a été installé à la porte d'entrée de la clinique, et il est devenu quasiment impossible de la franchie pour les Vietnamiens non munis d'un billet d'hospitalisation délivré par les autorités compétentes. Le nom a été changé - pour combien de temps du reste - en "Hôpital Saint Paul". Le médecin français a gardé une salle d'attente et un bureau de consultations, où il ne reçoit que des compatriotes une fois par semaine, de 15 h à 17 h. Insensiblement de telles transformations ont été opérées dans les attributions du personnel médical et dans l'administration que cet établissement hospitalier, qui selon le nouvel accord, devait rester "franco-vietnamien" est devenu au début de 1960 purement et simplement vietnamien avec l'expulsion hors du pays des religieuses européennes.

5 L'"Institut Pasteur" à la suite d'accords signés avec la R.D.V.N. peu de temps après son installation à Hànôi avait continué à fonctionner avec des médecins français et des laborantines formées à l'Institut Pasteur de Paris. La R.D.V.N. supportait une partie des charges, utilisant pour ses besoins les laboratoires et les vaccins de cet Institut. Mais peu de temps après les Viêt Minh créèrent un "Centre de Biologie" dirigé par des médecins allemands et équipé par eux dans le but évident de faire concurrence à l'établissement français. On commença alors à susciter à ce dernier les pires ennuis, chicanant à tous propos et notamment au sujet des dépenses engagées pour assurer son bon fonctionnement; ce ne fut plus que réunions et discussions oiseuses... La situation étant devenue intenable, le Médecin Inspecteur Général des Instituts Pasteur pour la France d'Outre-Mer fit le voyage de Paris à Hànôi afin de s'informer personnellement des conditions sur place. Comprenant qu'il n'y avait vraiment plus rien à faire de positif, il annonça le 29 janvier 1957 aux autorités fort étonnées du reste qu'il leur abandonnait l'établissement et tout le matériel sans aucun dédommagement à partir du 31 janvier. Le personnel français de l'Institut Pasteur fit ses bagages, demanda ses visas de sortie et quitta Hànôi au plus vite. Depuis lors des médecins vietnamiens avec l'aide du personnel formé par les Français continuent à faire fonctionner tant bien que mal l'établissement, dont l'activité se limite à présent aux analyses. Les autorités de la R.D.V.N. ont eu la suprême élégance de supprimer immédiatement le nom de Pasteur; mais ce geste mesquin souleva une vive désapprobation parmi les Vietnamiens et incita des anonymes reconnaissants à fleurir régulièrement la statue de ce bienfaiteur de l'humanité.

6 Les médecins français de l'"Institut du Cancer" ne tardèrent pas à quitter eux aussi pour les mêmes raisons.

7. Hànôi possède encore un centre ophtalmologique, qui n'hospitalise qu'un nombre infime de patients. C'est surtout un centre de consultations pour la population du Nord Viêt-Nam dans son ensemble. Les paysans souvent les plus atteints de maladies des yeux y viennent nombreux.

2000

Hà Nôi

Sàigòn

1-4-1999 2,672,122 habitants

7 arrondissements intérieurs (quân) : Ba Ðinh, Câu Giây, Ðông Ða, Hai Bà, Hoàn Kiêm, Tây Hô, Thanh Xuân

5 arrondissements extérieurs (huyên) : Ðông Anh, Gia Lâm, Tu Liêm, Soc Son, Thanh Tri

1997 4,989,703 habitants

12 arrondissements intérieurs (quân nôi thành)

10 arrondissements extérieurs (quân huyên ngoai thành)

1) Système des hôpitaux centraux à Hà Nôi

1 Bach Mai, duong Giai Phong

2 Bao-vê bà me và tre-em so-sinh, Viên C (Protection Mère Enfant, Institut C), phô Truong Thi

3 Bao-vê suc-khoe tre-em (Protection de la Santé des Enfants) Olov Palme, duong Giang Vo

4 Bênh viên E, Cô Nhuê

5 Bênh viên K, phô Quan Su

6 Bênh viên lao và bênh phôi (Tuberculose et Maladies Pulmonaires), duong Hoàng Hoa Tham

7 Quân y 108 (hôpital militaire de la nomenklatura), phô Trân Hung Dao

8 Quân y 354, phô Ðôi Cân

9 Quôc Tê (International), phô Phuong Mai

10 Viên Mat (Institut des Yeux), phô Bà Triêu

11 Viên y-hoc dân-tôc trung-uong (Institut de médecine populaire central), phô Nguyên Binh Khiêm

12 Viêt Ðuc (Viêt Nam - République Démocratique Allemande+), phô Phu Doan

13 Viêt Xô (Viêt Nam – Union Soviétique+), phô Trân Khanh Du

et les hôpitaux des ministères :

14 Bênh viên 198 (Bô Nôi-Vu Ministère de l’Intérieur ex Ministère de la Police ou Sécurité Publique)

15 Bênh viên Buu Ðiên Poste

16 Bênh viên Giao Thông Vân Tai Circulation et Transport

17 Bênh viên Tông cuc duong sat Direction générale des Chemins de Fer

 

1992

1993

1994

1995

Lits

12,324

12,250

14,211

14,250

Hôpitaux municipaux

9,251

9,260

10,609

10,745

Hôpitaux d’arrondissements

623

695

610

700

Dispensaires

290

300

338

408

2) Système des hôpitaux de la ville de Hà Nôi

1 Ða khoa (policlinique) Ðông Ða, phô Tây Son

2 Ða khoa Hai Bà Trung, duong Thanh Nhàn

3 Ða khoa Saint Paul, phô Chu Van An

4 Ða khoa Viêt Nam – Cuba, phô Hai Bà Trung

5 Nhà hô sinh Xuong de (Maternité) A, phô Ngô Quyên

6 Nhà hô sinh Xuong de B, phô Lò Ðuc

7 Nôi tiêt (Endocrinologie), duong Lang

8 Phu san Xuong de (Maternité), Lang Trung

9 Tâm thân (Psychiatrie), Sài Ðông – Gia Lâm

10 Trai phong (Lèpre) Minh Phu, Soc Son

11 Tram chông lao (centre de lutte contre la tuberculose), phô Tô Hiên Thành

12 Tram da liêu  (centre de dermato-vénéréologie), phô Nguyên Khuyên

13 Tram mat (centre des yeux)

14 Tram vê sinh phong dich (centre d’hygiène et de prévention des épidémies)

15 Y hoc dân tôc Hà Nôi (Médecine populaire de la ville de Hà Nôi), phô Hoè Nhai

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Bênh viên da khoa (policliniques)

QUÂN 1

Trung-tâm câp-cuu, 125 Lê Loi – DT : 8291711-8297709, Centre de secours

QUÂN 3

Bênh viên Binh Dân, 371 Diên Biên Phu – DT : 8330205-8394747

QUÂN 5

Bênh viên An Binh, 146 An Binh – DT : 8352260-8355896 Bênh viên miên phi ?

Bênh viên Ba Muoi Thang Tu, 9 Su Van Hanh – DT : 8354986

Bênh viên Cho Rây, 201B Nguyên Chi Thanh – DT : 8554137 – 8554138, Không co khoa san

Bênh viên Nguyên Trai, 314 Nguyên Trai – DT : 8355926-8355020

Bênh viên Nguyên Tri Phuong, 468 Nguyên Trai – DT : 8354332 – 8350349

Trung tâm Y tê du phòng, 699 Trân Hung Dao – DT : 8355070 – 8356155

QUÂN 10

Bênh viên 115, 520 Nguyên Tri Phuong, DT : 8652368

Bênh viên Trung Vuong, 266 Ly Thuong Kiêt – DT : 8650687

QUÂN BINH-THANH

Bênh viên Nhân-dân Gia-Dinh, 1 No Trang Long – DT : 8412692

QUÂN TÂN-BINH

Bênh viên Thông Nhât, 1 Ly Thuong Kiêt – DT : 8640339-8642140

Bênh viên chuyên khoa Hôpitaux spécialisés

QUÂN 1

Bênh viên Nhi dông 2, 14 Ly Tu Trong – DT : 8295723. Chuyên khoa nhi Pédiatrie

Bênh viên Phu san Xuong de, 284 Công Quynh – DT : 8395117-8391229. Chuyên khoa san Maternité

Trung tâm truyên mau và huyêt hoc, 201 Pham Viêt Chanh (118 Hùng Vuong ; Q5 ; DT : 8552407) – DT : 8397535 Chuyên khoa huyêt hoc Hémobiologie

Trung tâm Rang hàm mat, 263 Trân Hung Dao -  DT : 8357595. Chuyên khoa rang hàm mat  Dentisterie Maxillo-faciale

QUÂN 3

Bênh viên da liêu, 69B Ngô Thoi Nhiêm – DT : 8225995-8294810. Chuyên khoa nhiêm và lây Dermato-Vénéréologie

Bênh viên Diiên Biên Phu, 280 Diên Biên Phu – DT : 8298220-8223666, Chuyên khoa mat Ophtalmologie

Bênh viên Y hoc Dân tôc, 179 Nam ky Khoi nghia – DT : 8296004-8291579. Chuyên khoa Y hoc Dân tôc Médecine populaire

Trung tâm Bao vê BM & TE – Kê hoach hoa gia dinh, 75 A Cao Thang – Dt : 8391090. Chuyên khoa san

Trung tâm tai mui hong, 155B Trân Quôc Thao – DT : 8444381. Chuyên khoa tai mui hong Nez Gorge Oreilles

Viên Pasteur, 167 Pasteur –b DT : 8230352-8297308. Chuyên khoa huyêt hoc. Biologie clinique

QUÂN 5

Bênh viên Hùng Vuong Xuong de, 128 Hùng Vuong – DT : 8550585-8558532. Chuyên khoa san

Bênh viên Pham Ngoc Thach, 120 Hùng Vuong – DT : 8551746-8558532. Chuyên khoa lao phôi Tuberculose pulmonaire

Trung tâm Bênh Nhiêt Doi, 190 Hàm Tu – DT : 8353704-8353804. Chuyên khoa nhiêm và lây bênh Maladies Tropicales

Trung tâm Chân thuong Chinh hinh, 929 Trân Hung Dao – DT : 8350791-8352554. Chuyên khoa Chân thuong Chinh hinh Traumatologie Orthopédie

Trung tâm Suc khoe Tâm thân, 192 Bên Hàm Tu – DT : 8354823-8351675. Chuyên khoa Tâm thân Psychiatrie Santé mentale

Viên Rang hàm mat, 201 A  Nguyên Chi Thanh – DT : 8556931. Chuyên khoa rang hàm mat. Dentisterie Maxillo-faciale

QUÂN 10

Bênh viên Nhi dông 1, 2 Su Van Hanh – DT : 8353255-8351119. Chuyên khoa nhi Pédiatrie

Trung tâm Chân doan y khoa, 254 Hòa Hao – DT : 8357284-8355136. Chuyên khoa Chân doan y khoa Diagnostic

Viên Tim thành phô, 520 Nguyên Tri Phuong – DT : 8651586. Chuyên khoa tim mach Cardiologie et maladies vasculaires

BINH THANH

Trung tâm Ung buou thành phô, 3 No Trang Long – DT : 8412651. Chuyên khoa ung buou Cancérologie Oncologie

PHU NHUÂN

Trung tâm Dinh duong tre em, 178 Lê Van Sy – DT : 8445990. Chuyên khoa Dinh duong tre em Nutition des Enfants

Viên Y duoc hoc dân tôc, 273 Nguyên Van Trôi – DT : 8444763. Chuyên khoa Y hoc dân tôc Médecine populaire

 

 

Dossier FrancoVietnamese Hospital

Cible

La clientèle solvable : prioritairement les classes aisées et moyennes de Saigon, de sa périphérie, et du delta du Mékong.

Point clé

Une clientèle solvable

La clientèle du FV Hospital est d'abord composée des classes moyennes (classe B) et supérieures (classe A) de Saigon et de sa région. Une étude de marché a été confiée à la SOFRES afin de quantifier le marché potentiel et d'étudier les réactions au concept d'un hôpital Français proposant des prestations médicales inexistantes à ce jour à Saigon. 402 chefs de famille appartenant à la classe A ont été interrogés.

Le pourcentage de patients désirant se faire soigner au FV Hospital et prêt à payer de leur poche pour ces soins est ainsi de 60% de la classe A de Saigon. Il est clair qu'il s'agit de soins non remboursés, puisqu'il n'existe pas encore d'assurance santé privée au Vietnam.

Les personnes interrogées ont considéré que les points forts du FV Hospital sont :

· La présence de médecins Français (92% des personnes interrogées)
· L'hôpital de jour pour chirurgie ambulatoire (88%)
· La forfaitisation des actes chirurgicaux (85%)
· L'équipement médical (83%)
· La qualité du diagnostic (80%)
· La réduction de la durée de séjour (75%)

Afin de calculer la taille du marché, il est nécessaire d'inclure la classe A de Saigon et les autres cibles principales. De façon prudente, les chiffres de 25% de la classe A hors Saigon et de 20% de la classe B à Saigon ont été retenus. Les autres segments du marché : expatriés, touristes, sociétés internationales, n'ont pas été pris en compte.

Dans tous les pays développés, le taux annuel d'hospitalisation est de 15%, soit 150 patients par an pour 1000 personnes, donc au moins 500 journées d'hospitalisation par an (pour une durée moyenne de séjour de 3,5 jours). Ce taux d'hospitalisation, fonction du niveau socio-économique, est probablement inférieur au Vietnam, d'autant qu'il n'existe pas encore d'assurance-santé privée, même si la classe A a tendance à se comporter comme son équivalent dans les pays développés.

 
Saigon : Classe A
Saigon : Classe B
Classe A hors Saigon
Taille de la cible
280,000
770,000
500,000
Clientèle captive (%)
60 %
20 %
25 %
Taille de la clientèle captive
168,000
154,000
125,000
Nombre de journées d'hospitalisation / an / 1000 personnes (1)
400 journées / 1000
250 journées / 1000
300 journées / 1000
Nombre total de journées d'hospitalisation / an (2)
67,200
38,500
37,500
Nombre de lits nécessaires (3)
184
105
103

(1) Evaluation en fonction du niveau socio-économique et de la distance (à comparer au standard dans les pays développés : 500 journées d'hospitalisation/an/1000 habitants)
(2) Nombre de journées d'hospitalisation x taille de la clientèle captive
(3) Nombre total de journées d'hospitalisation divisé par 365

Ainsi, en utilisant des hypothèses très prudentes, la capacité d'accueil de l'hôpital devrait être de 392 lits. Le FV Hospital ouvre avec 100 lits et sa capacité maximale sera de 190 lits à la 3ème année.

Avec 100 lits, le FV Hospital peut hospitaliser un maximum de 10,000 patients par an (pour une durée moyenne de séjour de 3,65 jours), c'est-à-dire 0,14 % de la population de Saigon, ou 3,57 % de la classe A de Saigon.

Questions Réponses

Existe-t-il une clientèle solvable ?

Au sein du Vietnam, pays de 80 millions d'habitants, ayant un faible taux d'endettement, Saigon (Ho Chi Minh City) joue le rôle d'une capitale puissante, économiquement dynamique, ouverte au secteur privé et aux investissements étrangers :
- Sa population est de 7 millions d'habitants, avec un taux de croissance de 5 à 8% par an
- Saigon génère 30% du Produit National Brut du pays et, depuis quelques années, a enregistré une croissance économique impressionnante : 11% par an, dont le secteur privé est le responsable principal, et un accroissement de 18% des investissements étrangers.
- C'est à Saigon que va s'ouvrir la première université privée du Vietnam : le RMIT (Royal Melbourne Institute of Technology) à Saigon Sud, à 2 kms du FV Hospital. Saigon se distingue du reste du pays par la part croissante dans sa population des catégories " aisées " :
- Le Produit Intérieur Brut par habitant (" PIB ") est passé de 937 US $ en 1995 à 1,405 US $ en 2000, et devrait atteindre 2,000 US $ en 2004
- Plus de 5% des habitants de Saigon disposent de moyens financiers de type européen (classe socio-économique " A "), soit 350,000 personnes, cible suffisante pour remplir un hôpital de 350 lits

- Les classes B+ et A hors Saigon représentent par ailleurs un potentiel supplémentaire très important.

L'existence d'une clientèle importante et solvable est donc réelle. L'ouverture du marché de l'assurance privée aux compagnies étrangères (en partie liée à la signature de l'accord de commerce avec les USA) aura pour conséquence la mise sur le marché d'un produit d'assurance santé centré sur le FV Hospital, ce qui accroîtra la taille de la clientèle solvable de façon substantielle (vraisemblablement hors de portée des capacités de l'établissement).
Parallèlement à ces facteurs de nature socio-démographiques et économiques, le FV Hospital jouit d'un cadre concurrentiel favorable; il n'existe en effet aucune structure de soins de type occidental à Saigon, excepté de petites structures de soins primaires. Il est cependant à noter qu'un groupe français doit ouvrir, en 2002, le 1er centre privé d'épuration extra-rénale.

Comment les patients payent l'hôpital ?

Les soins sont payants au Vietnam où l'assurance maladie est très rudimentaire. La pratique actuelle consiste à payer les soins au fur et à mesure de l'hospitalisation. Etant donné les bas salaires des médecins et infirmières (150$/mois et 50$/mois), il s'agit en fait d'un exercice de " pay-to-get-what-you-want " et " the more you pay the more you get ". C'est la raison des forfaits " tout compris " que nous avons décidé d'instaurer.

Les patients paieront directement l'hôpital pratique courante dans la majeure partie des pays émergents. Il est néanmoins très vraisemblable qu'il ne s'écoulera pas 2 années avant qu'une assurance santé privée soit mise en place entre l'hôpital et les nombreux assureurs vietnamiens (Bao Minh, Bao Viet) ou étrangers (AIG, Allianz, etc) présents au Vietnam.

 

 

3) Système des centres médicaux  des arrondissements extérieurs et  des dispensaires de quartiers

4) En dehors de ces 3 systèmes gérés par l’état, système de cabinets privés en voie de développement.

Hôpital français de Hà Nôi
HANOI - Des médecins français regroupés dans une société d'actionnaires tentent à Hanoï au sein du premier hôpital privé du Vietnam une expérience unique: exercer leur profession à la fois en France et au Vietnam selon une formule inédite de "temps partagé".

"L'Hôpital international du Vietnam est devenu fin septembre l'Hôpital français de Hanoï, un établissement privé à capitaux 100% français et il s'agit du premier hôpital au monde fonctionnant sur ce principe de "temps partagé", a indiqué à l'AFP le directeur de l'hôpital , le Dr Yves Nicolai. "Nous avons fondé une société regroupant 250 médecins français qui ont choisi de passer chaque année de un à deux mois à exercer au Vietnam dans notre hôpital, équipé de matériel ultra-moderne et destiné à une clientèle principalement vietnamienne", a-t-il expliqué.

L'Hôpital international du Vietnam, ouvert en 1997 était précédemment une société conjointe dont les capitaux étaient répartis entre une société australienne et un hôpital de la capitale vietnamienne dépendant du ministère de la Santé. Le rachat en 1999 des 70% de parts de la société australienne Indochina Medical Corp., et fin septembre des 30% de parts du partenaire vietnamien par le groupement de médecins français baptisé "Eukaria" en a fait le seul hôpital privé du Vietnam.

"Les médecins qui ont investi dans ce groupement et se sont lancés dans cette aventure ont avant tout le désir de faire profiter de leur expérience les patients vietnamiens, dans un pays où les hôpitaux restent sous-équipés", selon le Dr Nicolai. Le système de "temps partagé" adopté par ces 250 médecins permet la présence en permanence au sein de l'hôpital d'au moins 25 spécialistes français venus exercer temporairement à Hanoï. "Les médecins et chirurgiens d'Eukaria arrivent à Hanoï et opèrent quelques jours après avoir quitté leur établissement ou leur cabinet en France, ils sont donc au fait des dernières techniques et leurs patients bénéficient d'un traitement identique à celui qu'ils pourraient recevoir à Paris ou en Europe", précise le directeur. Alors que les soins médicaux restent officiellement gratuits au Vietnam, l'Hôpital français de Hanoï a fait le pari de séduire les patients des classes moyennes qui se plaignent fréquemment de la mauvaise qualité des services dispensés dans les établissements publics où de devoir payer des pots-de-vin pour avoir accès aux meilleurs médecins.

"Les services de santé privés sont un marché émergeant au Vietnam et de nombreux habitants sont prêts à payer de 10 à 50 dollars pour consulter un spécialiste occidental", a noté M. Louis Martin, responsable administratif de l'hôpital. Depuis le rachat des parts de la société australienne, la fréquentation de l'hôpital, situé au centre de la capitale vietnamienne, a triplé, selon le directeur administratif. "L'Hôpital International de Hanoï était avant tout destiné aux étrangers installés dans la capitale vietnamienne, mais l'Hôpital français, grâce à ses tarifs adaptés au pays, et aux équipements de haute-technologie médicale dont il dispose, accueille désormais principalement des patients vietnamiens", a-t-il ajouté.

"Nous avons investi 12,5 millions de dollars pour créer cet hôpital qui compte actuellement 56 lits et nous en aurons 90 d'ici un an après avoir investi 5 millions de dollars supplémentaires dans l'agrandissement de l'établissement", a-t-il précisé. "L'Hôpital Français de Hanoï devrait devenir très rapidement l'hôpital de référence au Vietnam et nous comptons élargir dans l'avenir cette expérience original à d'autres pays", a-t-il conclu.

Agence france Presse, le 10 Octobre 2000

 

 

Secteur privé

Le 29 avril 1989, le Ministère de la Santé a promulgué une réglementation sur l'exercice privé des services de santé. Depuis les unités de soins privées poussent comme des champignons (UNICEF, 1994, p. 36). En 1995, on a dénombré dans tout le pays 8,111 unités de soins privées ayant déposé une demande d'autorisation. On en trouve de toutes les formes et de toutes les spécialités : hôpitaux privés (2), dispensaires (5,344), maternités (1,352), cabinets dentaires (1,080), centres de radiographie, laboratoires d'analyses....Il faut ajouter à ces chiffres 2,099 cabinets de médecine traditionnelle et une unité de réhabilitation fonctionnelle. Les unités de production et de commercialisation de produits pharmaceutiques dépassent les capacités de l'Etat, puisqu'en 1995, 3,560 pharmacies privées, 3,748 unités privées de production et de commercialisation, 70 laboratoires pharmaceutiques, 27 compagnies de produits pharmaceutiques et 598 commerçants ont obtenu la licence pour leurs activités (Pham Huy Dung, 1996, p. 64 - 65)

Contrefaçon, produits périmés et de mauvaise qualité, fraude, unités de fabrication illégales, irresponsabilité, gaspillage, abus de biens sociaux...

Des profits énormes et de la commercialisation des produits de contrefaçon, des produits périmés ou des produits de mauvaise qualité. Chaque année, un volume de contrefaçons et de produits de mauvaise qualité entrent en fraude au Viêt Nam (Everitt, 1996). Il ne faut pas oublier l'existence de centaines d'unités de fabrication illégales.

Un autre point qu'il est utile d'évoquer est la démarcation floue entre le secteur privé et le secteur public, puisque beaucoup de médecins et d'infirmiers fonctionnaires travaillent en même temps pour le privé. Du coup plus personne n'est responsable de rien, l'efficacité en souffre, et le gaspillage devient inévitable. Sans compter que certains fonctionnaires profitent de leur poste pour abuser des biens sociaux (Chen, 1994, p. 9).

 

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