Corruption

 

Transparency International TI:
2002 Corruption Perception Index CPI

Each year, Transparency International publishes a ranking of subjective perceptions of corruption in countries from both the developed and developing world. In 2002, this ranking was derived from fifteen surveys. The results of these surveys are used to assign countries a composite score out of ten. The surveys include business people, risk analysts and the general public and are meant to capture the perceptions of corruption in each country. To be ranked the country must have been covered by at least three of the fifteen surveys; in 2002, this meant a total of 102 countries were included. Transparency International cautions readers to focus more attention on the score than on the ranking, and note that lower scores mean higher levels of perceived corruption. The table at right reflects the rankings contained in the 2002 report. Scores range between 0 and 10.

Country Score Ranking
Australia
China
Hong Kong, SAR
India
Indonesia
Japan
Malaysia
Mexico
Philippines
Singapore
South Korea
Taiwan
Thailand

Vietnam

Canada
United States
8.6
3.5
8.2
2.7
1.9
7.1
4.9
3.6
2.6
9.3
4.5
5.6
3.2

2.4

Canada 9.0
United States 7.7

 

11
59
14
71
96
20
33
57
77
5
40
29
64

85

7
16

 

Source: Transparency International & Goettingen University (www.gwdg.de/~uwvw) 17 February 2003

 

Trend of Survey Scores for Corruption

1995

1996

1997

1998

1999

2000

2001

China

7.30

8.00

8.06

6.97

9.00

9.11

7.88

Hong Kong

2.80

2.79

3.03

2.74

4.06

2.49

3.77

India

7.00

6.86

8.20

7.40

9.17

9.50

9.25

Indonesia

7.30

7.69

8.67

8.95

9.91

9.88

9.67

Japan

2.00

1.93

4.60

5.00

4.25

3.90

2.50

Malaysia

4.60

5.00

5.80

5.38

7.50

5.50

6.00

Philippines

6.60

6.95

6.50

7.17

6.71

8.67

9.00

Singapore

1.20

1.09

1.05

1.43

1.55

0.71

0.83

South Korea

4.00

5.16

7.71

7.12

8.20

8.33

7.00

Taiwan

4.20

5.53

5.96

5.20

6.92

6.89

6.00

Thailand

5.90

6.55

7.49

8.29

7.57

8.20

8.55

Vietnam

N/A

7.78

8.00

8.25

8.50

9.20

9.75

Grades are scaled from zero to 10, with zero being the best grade possible and 10 the worst.

Transparency of the Business Environment

Country

1998

1999

US

2.26

1.93

Australia

2.12

1.94

Switzerland

3.20

3.10

Hong Kong

2.82

3.58

Singapore

3.61

4.55

Philippines

6.14

6.29

Malaysia

6.46

6.50

Taiwan

3.94

6.55

Japan

5.78

7.13

Thailand

7.20

7.29

Indonesia

8.41

8.00

South Korea

6.58

8.50

China

6.94

8.63

Vietnam

8.50

9.50

Grades are scaled from zero to 10, with zero being the best possible grade and 10 the worst grade possible, or a situation where transparency is completely lacking.

PERC Political anf Risk Consultancy

 

La corruption interne est maintenant officiellement reconnue comme un mal menaçant la survie du Parti et donc du régime.

Mais force est de constater que la corruption est extrêmement répandue à tous les niveaux du pouvoir et donc, par construction, à l'intérieur du Parti. Le détournement des fonds publics à des fins privées est une pratique extrêmement répandue. Il ne s'agit pas ici de dresser un réquisitoire bien inutile contre cet état de fait, mais de proposer deux constats :

1°) Premièrement, la corruption par abus d'une position de pouvoir ou par détournement des fonds publics est largement confinée au Parti, puisque justement celui-ci contrôle tout le pouvoir. Contrairement à ce que certains analystes ont pu affirmer, la corruption ne bénéficie pas à toute la société. Elle ne constitue pas une sorte de second salaire généralisé venant arrondir les fins de mois. Elle n'est pas un processus de circulation et de redistribution des richesses au sein de l'ensemble du tissu social. Bien au contraire, elle renforce la différentiation sociale. En particulier l'énorme majorité des masses paysannes, n'exerçant aucune fonction de pouvoir, en sont les victimes sans contrepartie*.

2°) Le deuxième constat réside dans le fait que la corruption à l'intérieur du Parti est un phénomène collectif. Elle ne peut s'exercer qu'avec l'accord ouvert ou tacite de tous ceux qui ont à gérer les fonds publics ou à contrôler leur bonne utilisation. La corruption est donc une affaire de réseaux. Elle est organisée. Elle constitue, elle aussi, un ciment reliant de manière très forte les membres du Parti. C'est la raison, pour laquelle elle est si difficile à extirper. Et les procès retentissants de boucs émissaires, s'ils peuvent momentanément apaiser certains mécontentements en cas d'abus particulièrement grossiers, en fait ne leurrent personne.

Le Parti communiste se trouve donc au coeur de l'Etat, qu'il contrôle par l'action de réseaux complexes et omniprésents. Cette trame englobe non seulement la vie politique et les institutions formelles du pays, mais aussi une bonne partie de la vie économique. Le Parti est aussi aux commandes de l'économie d'Etat.

*Il est probable que le recyclage de la manne financière de l'aide étrangère, la redistribution des pots-de-vin payés par les entreprises étrangères et le détournement d'une partie substantielle des budgets ministériels contribuent de manière significative à l'écart, qui se creuse entre les revenus urbains, notamment à Hà Nôi et Sàigòn, et les revenus ruraux.

P.B.

Retour à Hà Nôi