Communistes et sexe

 

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Hô Chi Minh a fait le voeu de chasteté selon la propagande officielle pour se consacrer entièrement à son peuple et est canonisé. Mais les historiens vietnamologues nous racontent ses galipettes avec Brière Marie, Zeng Xueming Tang Tuyêt Minh (Héméry Daniel), Nguyên Thi Minh Khai (Quinn-Judge Sophia), Vasiliera Vera, Dô Thi Lac (Trân Trong Kim), Nguyên Thi Xuân - Nông Thi Xuân (Vu Thu Hiên), la servante tày (démenti de Nông Ðuc Manh, sa mère seule le sait)...

Trân Huy Liêu, qui avait déjà deux femmes, s'envoyait la femme de Pham Giao, qui était tué en même temps que son père Pham Quynh par les communistes à Huê en 1945.

Lê Duân avait aussi une maison de 3 étages à Hànôi rue Trân Quôc Toan, où vivait sa première femme originaire de Quang Tri. Sa seconde épouse Madame Nga connue officiellement sous le nom de Bay Van et membre du Comité provincial de An Giang dans le sud du delta du Mékong possède une grande maison dans la capitale. Mais après 1975, elle alla s'installer à Hô Chi Minh ville, où une spacieuse villa de fonction lui fut attribuée en tant que rédactrice en chef adjointe du quotidien Sàigòn Giai Phong - une fonction purement fictive, car elle n'a aucune formation politique.

Lê Ðuc Tho fit preuve de plus d'audace. Il fut un temps où ses deux épouses vécurent sous le même toit à Hànôi dans son domicile de la rue Nguyên Canh Chân. Elles partageaient leurs repas dans un esprit de parfaite harmonisation entre le Sud et le Nord. On peut dire qu'en matière d'organisation du Parti, c'était une réussite.

Les dirigeants parlaient hypocritement de la bonne vieille morale traditionnelle, mais ils s'autorisaient à vivre quelque peu différemment.

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Imagerie populaire (tranh dân gian)

Nous retiendrons à ce propos l'une de ces nombreuses images. Elle représente un couple illégitime tendrement enlacé et surpris par l'épouse outragée. Celle-ci brandit une paire de cisailles pour couper la verge - abusivement déployée - de son mari félon. Ce tableau obscène intitulé "Scène de jalousie" reproduit à des milliers d'exemplaires, orne les maisons  décorées pour le Têt au même titre que ceux montrant "Les soeurs Trung", "Monsieur Crapaud", "La cueillette des noix de coco", "Les noces de la Souris", "La truie et les petits cochons", "La poule aux poussins", etc (cf Dumoutier, Durand, Ogier). Utilisant la "Scène de jalousie" pour les besoins de sa propagande, le régime communiste - qui prétend avoir introduit la moralité dans un pays, qui en aurait grand besoin ! -, en a transformé ainsi la légende : "La révolte du peuple contre la polygamie" Ne pouvant réformer le peuple ni l'éduquer, le gouvernement de la R.D.V.N. tire profit de ses habitudes. L'imagerie lui fournit une occasion excellente et toute naturelle de propager ses slogans.

 

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